« On veut bien nommer des femmes, mais on en trouve pas ! »
Vraiment ?
Y’a pas longtemps quelques médias ont repris une étude faites auprès d’étudiantes, avec cette conclusion « la raison de la sous-représentation des femmes dans les postes de direction n’est pas la discrimination, mais le fait que les femmes aspirent beaucoup moins à une carrière que les hommes. »
Mais… c’est quoi le problème ?! 

Est-ce que le but ultime dans la vie c’est un job à 100% et un poste à responsabilités ?!
C’est ça la réussite ?
Il y a une pression sociale sur les femmes pour qu’elles trouvent un mec et fasse des enfants
, la pression sociale sur les hommes pour qu’ils réussissent professionnellement
.


Vous en connaissez sûrement, des mecs avec des jobs qui leur plaisent mais qui ne sont pas chefs, à qui on a dit « oui mais.. c’est en attendant ou bien ? après tu voudrais quand même évoluer ? devenir responsable/ ton propre patron/ etc. »
Les femmes réinventent la réussite sociale. Avec nos codes dans le job. En se lançant dans l’entreprenariat pour poser nos propres règles. En pensant que la vie, c’est bien plus qu’un job et que c’est pas ça qui dit qui on est.
Les hommes ont-ils cette possibilité ? Est-ce que c’est socialement bien accepté et valorisé ?
Certains baissent leur pourcentage pour mieux concilier avec la vie de famille.
Mais combien se le voient refuser ?
Alors on fait quoi ?

(politique, privé… méli-mélo avec une orientation « parent » parce que c’est ce que je connais le plus) :
– On accepte et on soutient les temps partiels pour les femmes ET les hommes
– On crée un congé parental, qui permettent aux 2 parents de s’investir et aux employeurs de ne plus s’inquiéter seulement des maternités à venir en recevant un CV… il faudra faire avec les paternités aussi.
– On envisage les postes à responsabilités et le management comme possibles à temps partiel ! C’est moins confortable, mais c’est comme le télétravail… quand on a pas le choix je suis sûre que ça peut marcher souvent.
– On permet à tous les parents de diminuer leur temps de travail d’office pendant la première année (c’est le cas à l’Etat du VS)
– On tient compte des années consacrées à l’éducation des enfants dans l’expérience quand on embauche un parent (femme ou homme) (c’est le cas à l’Etat du VS ou si vous avez passé 6 ans à la maison, on vous compte 3 ans d’expérience pour le calcul du salaire !)
– On protège mieux les femmes contre le renvoi au retour de congé maternité
– On respecte la loi sur l’allaitement sur le lieu de travail : des lieux adaptés et du temps.
– on tolère 0 remarque sexiste ou discriminante au job. « Non Jacques-Albert, c’est pas de l’humour, c’est juste déplacé et pas acceptable ce que tu as dit »
C’est pas parfait, c’est pas complet, c’est pas applicable partout, etc.
Mais soit on pense que « ça marchera pas » et on fait rien, soit on teste des trucs, on réinvente, on essaie !
Plus on nommera de femmes, plus on verra ce qu’elles apportent. Leurs qualités, leurs compétences, leur manière de voir le monde.


